L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse de lancement qui s’est tenue le 04 décembre 2023 à l’espace Kiki Intertainment à Bali à Douala.
C’est officiel. Le Bali Arts Market (Balama), marché des Arts en plein air débute ce jeudi 07 décembre 2023 à Douala. Pendant trois jours ( 7 au 10 ), les rues du quartier Bali, plus précisément celles de l’Alliance Française et connexes, se transformeront en un vaste marché pendant lequel les artistes visuels de toutes les disciplines présenteront, exposeront et vendront leurs œuvres au grand public, ainsi qu’aux professionnels (directeurs de festivals, responsables des évènements culturels, de lieux de diffusion, directeurs d’entreprises ou labels…) à la recherche des talents et désireux d’agrandir leurs offres en matière de spectacle.
Face à la presse, les promoteurs de cet évènement culturel qui se positionnent comme les bayam sellam de l’art ont fait part des différentes activités qui ponctueront les trois jours du marché. Musique, arts plastiques, danse, performances, mode, comédie, cinéma et les ateliers entre autres. Il y aura aussi de l’art culinaire et la gastronomie qui permettront à tous les visiteurs de satisfaire leurs papilles gustatives.
Tout se passera sur place
Contrairement aux éditions précédentes au cours desquelles certaines activités ont été déportées sur d’autres sites notamment à l’Institut français du Cameroun à Douala, cette année, tout se déroulera sur place sur le site du l’évènement à Bali, a déclaré Christian Elamè Moukoko plus connu sous le nom de Kiki Elamè, le directeur de ce marché. Question de permettre aux visiteurs et participants de vivre toutes les activités sans navettes et trop de tracasseries. Ce qui contribuerait à accroitre la popularité de ce marché par la présence des acteurs de ces disciplines qui étaient envoyés ailleurs et leurs adeptes qui pourront désormais se joindre au reste de personnes sur le site.
Cette concentration sur un même lieu de cette manifestation fait partie de l’une des innovations du Balama. Ajouté à cela l’ouverture vers l’extérieur de ce marché avec la participation des artistes venant de plusieurs pays d’Afrique centrale. « Nous avons plus développé l’évènement vers le marché international. Par ailleurs, nous avons essayé d’améliorer la qualité de nos spectacles pour les rendre plus vendables », précise le Directeur.
De l’espoir à l’horizon
Les difficultés, cependant, ne manquent pas. « Ce sont presque les mêmes que tous les ans », souligne Kiki Elamè. A savoir, l’absence des sponsors et le soutien des institutions et des entreprises susceptibles d’apporter du souffle à cet évènement. « Certes, nous savions que si nous avions des artistes célèbres qui drainent les foules beaucoup seraient en train de nous accompagner. Malheureusement, nous sommes dans une démarche de créativité et non populaire », estime Benoît Bwetche.
Les organisateurs, néanmoins, ne lâchent pas prise. Ils ont la foi avec cette 8ème édition que les choses pourront s’améliorer et aller mieux. « Le maire de la ville nous a promis d’être là cette année pour voir comment se déroule l’évènement afin de voir comment il peut nous apporter son soutien ou s’en approprier pour le compte des activités participant à l’animation de cité », avance le Directeur de Balama.
Une note d’espoir pour les promoteurs de ce marché d’arts dont Winnie Ballo, la responsable administrative et financière qui souhaiterait voir un plus grand nombre de visiteurs au-delà de 12 000 personnes généralement attendus.
Félix EPEE.