Surnommé « Paul Biya » pour sa longévité au sein de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire, Max Alain Gradel a soulevé deux fois le trophée de la Can pour la deuxième fois de son histoire.
Cela a l’air d’une facétie de prime abord, le sobriquet donné au capitaine des Eléphants, Max Alain Gradel . Surnommé « Paul Biya », cela donne une connotation de celui qui s’accroche et refuse de partir malgré l’âge avancé et l’incapacité physique d’assurer ses charges.
Pourtant, Max Alain Gradel a été bel et bien sélectionné pour ses performances parmi les 23 joueurs de l’équipe de Côte d’Ivoire qui ont été amenés à cette CAN. Il a l’a démontré que sa sélection n’était pas volée durant tout le tournoi où il a été une des chevilles ouvrières de son équipe et celui qui a contribué à l’amener au sacre final.
A 36 ans, le joueur, qui continuent à tutoyer le haut niveau et ne s’est pas attardé à écouter les quolibets de ses détracteurs, est plutôt serein. Il répond avec les mêmes piques à ses adversaires « Ceux qui m’appellent Paul Biya, je leur souhaite la longévité de Paul Biya dans tout ce qu’ils font ». Et de renchérir « Ce n’est pas donné à tout le monde de rester au sommet pendant si longtemps. Aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup d’athlètes africains qui ont 36 ans qui jouent au haut niveau. Il faut encourager les gens qui sont exemplaires », a-t-il déclaré à notre confrère L’Intelligent d’Abidjan.
Aujourd’hui, « Paul Biya » a convaincu ses détracteurs en remportant le trophée de la CAN, non comme remplaçant mais plutôt comme joueur de champ pendant les 90 minutes de jeu. Avec ce deuxième sacre de son histoire, Max Alain Gradel est l’éléphant le plus heureux de terre. Il démontre par ailleurs qu’il n’est jamais tard pour réaliser de belles choses.
Félix EPEE