L’Algérie sort le chéquier pour soutenir le développement en Afrique

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Une enveloppe d’un milliard de dollars va être débloquée pour appuyer divers projets de développement sur le sol africain, a annoncé le Président algérien au sommet de l’Union africaine.

L’Algérie va mettre la main à la poche pour soutenir les logiques de partenariats et les projets innovants concernant le développement de l’Afrique. Une enveloppe d’un milliard de dollars sera dédiée à cet effet, a déclaré le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, lors d’une allocution au sommet de l’Union africaine.

« J’ai décidé d’injecter un milliard de dollars dans l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (ALDEC) pour financer des projets de développement dans les pays africains, notamment ceux à caractère intégratif ou ceux qui contribueraient à faire avancer le développement du continent », a-t-il ainsi affirmé.

Le Premier ministre algérien, Aïmene Benabderrahmane, a souligné que ces fonds mettraient l’accent sur le développement durable, afin d’aider à la « sédentarisation des peuples africains dans leur pays ». Cela permettra par ailleurs d’activer les « mécanismes de solidarité africaine », a-t-il ajouté.

L’Algérie prête à jouer la carte africaine?

L’ALDEC, qui a pour but de mettre en œuvre la politique algérienne de coopération, couvre des domaines aussi variés que l’humanitaire, l’économie, la culture ou la science. L’agence a été créée en 2020, alors qu’Alger commençait à avoir quelques doutes sur l’accord d’association avec l’UEouer la carte africaine pour mieux prendre ses distances avec l’Europe.

L’Algérie s’est impliquée dans plusieurs partenariats africains ces dernières années. Comme la Route transsaharienne, axe routier pensé pour relier Alger à Lagos (Nigéria) et qui est entré dans sa dernière phase de construction.

Alger s’investit également dans la réalisation de la Dorsale transsaharienne à fibre optique (DTS), qui doit améliorer la couverture Internet en raccordant les réseaux de plusieurs pays, dont le Niger, le Tchad, le Mali et bien sûr l’Algérie.

Même logique de partenariat avec le gazoduc transsaharien (NIGAL), qui doit relier le Nigéria à l’Algérie à l’horizon 2027, en vue d’offrir de nouveaux débouchés vers les marchés européens.

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