Balama 2024 : L’incontournable rendez-vous des spécialistes des arts ouvre ses portes ce jour à Douala.

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La 9ème édition du Bali Arts Market démarre ce jeudi 12 décembre 2024 pour se poursuivre jusqu’au 15 décembre 2024 dans la capitale économique camerounaise.

Depuis cette matinée, la ville de Douala vit au rythme du Balama. Le public de cette cité et ses environs, ainsi plusieurs professionnels des arts convergent à la rue de l’Union française de Bali, un des quartiers résidentiel en plein cœur de cette grande agglomération où se déroulent les festivités de lancement de ce marché d’arts en plein air. L’un des rares et l’unique en son genre en Afrique Centrale où ils auront l’occasion de voir, se divertir, d’acheter et décrocher les plus belles œuvres d’artistes en représentation.

Pour répondre aux besoins de ces potentiels visiteurs, un éventail d’offres. Exposition vente de produits artistiques et culturels ; ainsi que d’œuvres d’arts et visuels, spectacles de musique, danse, théâtre et performances, projections cinématographiques, défilés de mode et accessoires, de la gastronomie…

Plus d’une centaine d’artistes venus de différentes régions du pays  de tous les domaines confondus ont été recensés à cet effet. Enormément, de quoi mettre sous la dent des éventuels acheteurs. De même pour les amoureux de l’art et ceux qui se déplaceront en touristes pour la circonstance.

Art citoyen

Pour l’édition de cette année, les organisateurs se sont consentis à promouvoir l’art citoyen et le mettre au service de l’inclusion sociale. Question d’amener aux habitants de cette cité à la réappropriation de leurs valeurs civiques.  Ceci, en symbiose entre les artistes et les acteurs urbains. Avec pour objectif de faire de l’art un vecteur de recherche pour concevoir le futur de nos villes.

L’exécutif communal de Douala est-il conscient de l’apport de l’art dans le développement  de cette ville? Lui et d’autres entreprises de la place qui prétendent pourtant être citoyennes mais qui ont opté de tourner le dos aux promoteurs culturels pour eux-mêmes en devenir avec parfois des résultats mitigés. Alors que leur rôle est d’apporter leur soutien à toutes les initiatives culturelles qui participent à l’animation de la ville ? Mais hélas!

Le Balama n’en démord pas. Avec ses propres moyens, il tient la barque. Bien que cela ne soit pas facile. Passionnés, les organisateurs tiennent à leur rêve. Celui de voir les artistes camerounais ainsi que la ville de Douala rayonner sur le plan culturel. Ils espèrent néanmoins, avec le temps, de voir les autorités municipales de Douala revenir aux meilleurs sentiments. Surtout, faire confiance aux professionnels. Ainsi, permettre avec son soutien aux organisateurs du Balama d’offrir à la ville un marché à son image et digne de ce nom .

Félix EPEE

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